Mahler, Symphonie n°4

Podcast de présentation générale en 8 minutes sur fond de la symphonie :

issu de la page de présentation faite par la Philharmonie de Paris, qui propose aussi une transcription textuelle du podcast et quelques liens.

Cette symphonie, et en particulier son dernier mouvement, est une des plus belles musique jamais composée… et c'est d'ailleurs le sujet de ce final, issu d'un lied, et qui est donc chanté, par une soprano"à la voix enfantine" dont voici le texte et sa traduction (wikipédia).

Das himmlische Leben
(aus Des Knaben Wunderhorn)

Wir genießen die himmlischen Freuden,
D'rum tun wir das Irdische meiden.
Kein weltlich' Getümmel
Hört man nicht im Himmel!
Lebt alles in sanftester Ruh'.
Wir führen ein englisches Leben,
Sind dennoch ganz lustig daneben;
Wir tanzen und springen,
Wir hüpfen und singen,
Sanct Peter im Himmel sieht zu.

Johannes das Lämmlein auslasset,
Der Metzger Herodes d'rauf passet.
Wir führen ein geduldig's,
Unschuldig's, geduldig's,
Ein liebliches Lämmlein zu Tod.
Sanct Lucas den Ochsen tät schlachten
Ohn' einig's Bedenken und Achten.
Der Wein kost' kein Heller
Im himmlischen Keller;
Die Englein, die backen das Brot.

Gut' Kräuter von allerhand Arten,
Die wachsen im himmlischen Garten,
Gut' Spargel, Fisolen
Und was wir nur wollen.
Ganze Schüsseln voll sind uns bereit!
Gut' Äpfel, gut' Birn' und gut' Trauben;
Die Gärtner, die alles erlauben.
Willst Rehbock, willst Hasen,
Auf offener Straßen
Sie laufen herbei!

Sollt' ein Fasttag etwa kommen,
Alle Fische gleich mit Freuden angeschwommen!
Dort läuft schon Sanct Peter
Mit Netz und mit Köder
Zum himmlischen Weiher hinein.
Sanct Martha die Köchin muß sein.

Kein' Musik ist ja nicht auf Erden,
Die unsrer verglichen kann werden.
Elftausend Jungfrauen
Zu tanzen sich trauen.
Sanct Ursula selbst dazu lacht.
Kein' Musik ist ja nicht auf Erden,
Die unsrer verglichen kann werden.
Cäcilia mit ihren Verwandten
Sind treffliche Hofmusikanten!
Die englischen Stimmen
Ermuntern die Sinnen,
Daß alles für Freuden erwacht.


La vie céleste
(extrait de Des Knaben Wunderhorn)

Nous goûtons les joies célestes,
détournés des choses terrestres.
Du ciel on n'entend guère
le tumulte du monde !
Tout vit dans la plus douce paix !
Nous menons une vie angélique !
Mais quelle n'est pas notre gaieté!
Nous dansons et bondissons,
nous gambadons et chantons !
Et Saint Pierre, en ces lieux, nous regarde !

Jean laisse s'échapper le petit agneau.
Hérode, le boucher, se tient aux aguets !
Nous menons à la mort
un agnelet docile,
innocent et doux !
Saint Luc abat le bœuf
sans autre forme de procès.
Le vin ne coûte le moindre sou
dans les caves célestes.
Et les anges font le pain.

De bonnes choses de toutes sortes
poussent aux jardins du ciel !
De bonnes asperges, fèves,
rien ne manque !
Des jattes entières nous attendent !
De bonnes pommes, poires et grappes !
Les jardiniers nous laissent toute liberté !
Veux-tu du chevreuil, veux-tu du lièvre ?
Les voici qui accourent
en pleine rue !

Est-ce jour de carême ?
Aussitôt affluent de frétillants poissons !
Là-bas, Saint Pierre se jette
avec filet et appât
dans l'étang céleste.
Saint Marthe se mettra aux fourneaux!

Nulle musique sur terre
n'est comparable à la nôtre.
Onze mille vierges
entrent dans la danse !
Sainte Ursule en rit elle-même !
Nulle musique sur terre
n'est comparable à la nôtre.
Cécile et les siens
sont de parfaits musiciens !
Ces voix angéliques
réchauffent les cœurs !
Et tout s'éveille à la joie.

Ma version de (p)référence :-)



Et, ici, une réflexion sur cette symphonie par Gil Pressnitzer.

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