Sur les compositeurs du XXe
Le site des ressources de l'IRCAM. On y trouve aussi notamment des enregistrements, des analyses d'œuvres et un bon catalogue d'œuvres. Remplace très bien, pour une première approche, n'importe quel livre sur la musique du XXe siècle.
Catalogue d'œuvres
Le site du CDMC. Recherche possible par formation instrumentales, permet de dresser une liste de répertoire, à chercher ensuite en bibliothèque, sur le net ou, parfois, à consulter sur place (enregistrements et/ou partitions).
Partitions contemporaines à acheter ou consulter
Partitions, livres, articles en anglais et en pdf
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Quelques chaines YouTube de partitions
Écoute (sans partition) d'œuvres récentes
Et la chaine d'analyse d'œuvres du XXe du compositeur Samuel Andreyev.
Écoutes
Quelques chaines YouTube d'ensembles
Plus spécifiquement sur la musique contemporaine et sa pensée
Pour une introduction sensible et détaillée de la pensée de Stockhausen à la fois paramétrique, combinatoire, intégrant le bruit dans l’évolution du matériau, influencée par l’électronique et l’acoustique, et les conséquences de ces intégrations et évolution sur l’espace et nature de l’œuvre, je propose d’écouter directement Stockhausen dans une conférence en français (1974) autour de Kontakte. Sinon, toutes les pièces de Stockhausen sont analysées en détails très clairement (et en anglais) sur ce blog.
Pour comprendre la nature réelle de la musique spectrale, en particulier la pensée du temps et de la forme, il y cette interview récente d’Hugues Dufourt, inventeur du nom du mouvement, qui permet également de découvrir le parcours de ce compositeur qui écrit une musique très personnelle.
Sur Varèse : https://www.francemusique.fr/musique-classique/la-conquete-du-timbre-edgard-varese-deserts-3386
Pour un recul sur la pensée occidentale, je vous conseille cette conférence de François Jullien sur la dialectique, à partir de laquelle il est facile d’établir des parallèles sur la construction musicale dans la musique occidentale « classique » (avec un développement dialectique) et son évolution au XXe (fin du ressort dialectique et recherche de la musique immanente au son, en recourant régulièrement au narratif (cf. l’essor du ballet au début du XXe ou le fait que les Viennois n’aient écrit que des musiques à partir de textes pendant assez longtemps après leur première période d’abandon de la tonalité par exemple, puis du théâtre musical)).
Dans le même ordre d’idée, pour comprendre la rupture intellectuelle que constitue « l’émancipation de la dissonance », il faut bien réaliser la construction théorique autour de la consonance sur laquelle repose la musique occidentale antérieure. Au moins l’introduction de l’article « Metaphysics, Ideology, Discipline: Consonance, Dissonance, and the Foundations of Western Polyphony » de David E. Cohen peut éclairer en ce sens. La rupture de Schoenberg au départ se veut plus théorique que pratique, l’idée n’est pas de bannir la consonance mais de ne plus fonder le langage sur elle. Cette idée est très proche de l’élargissement du musical, du point de vue sonore (bruit) comme de situation (qu’est-ce qu’une œuvre ou un concert).
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Attention de ne pas vous perdre dans cette forêt, et pensez à acheter des partitions ou des CD de temps en temps : le papier c'est agréable, ça n'abime pas les yeux et ça fait vivre les artistes.
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